Contrairement à plusieurs pays ou région du monde entier où juste après la naissance, la loi oblige les géniteurs à l’établissement immédiat d' acte de naissance du bébé, certaines nations en font fi à cette règle. La Rome antique faisait partie de ces pays. Le présent article vous aidera à mieux comprendre comment se présentait cet acte à l'époque.
L’auteur de la mise en œuvre d’établissement d’acte de naissance à Rome antique
L’établissement d’acte de naissance n’était pas une procédure qui existait auparavant à Rome. La mise en place de cet acte était une œuvre introduite sous le règne d' Auguste. Né Gaius Octavius le 23 septembre 63 avant JC en Italie, il fut le premier empereur romain, régnant de 27 avant JC jusqu'à sa mort en 14 de la même ère.
Même après son règne, ses œuvres ont été poursuivies par Alexandre Sévère, un grand souverain dans le temps. Pour ce dernier, il était nécessaire que ces documents soient rédigés en latin comme marqueur de «romance» . Au total, il existait dans le temps 21 documents d'enregistrement des naissances de citoyens romains.
Enregistrement des naissances dans la Rome antique : facultatives ou obligatoire
Alors bien même qu’il existait des sanctions disciplinaires en cas de non inscriptions au recensement, l’enregistrement des naissances dans la société romaine n'était pas obligatoire. En d’autres termes, aucune sanction n’existait en ce qui concerne le défaut d’enregistrement des naissances. Une telle procédure est banalisée à cette époque du fait que selon le droit romain, les personnes n’ayant pas fait une telle démarche ne sont privées ni de leur droit civique ni de la liberté d’expression.
Dans le même temps, il existait des déclarations enregistrées des empereurs indiquant que la perte d’une déclaration de naissances ne peut en aucun cas affecter le statut du perdant. D’autres soutiennent même que ce document n’est pas considéré comme une preuve suffisante d’âge. Selon ces derniers, les preuves orales et écrites ont plus de valeur en matière de preuve d'âge.